Le goût de ton sexe me manque
que tu m'avais offert, naguère,
m'invitant au silence des conques
épousées où, les jambes retroussées,
on attend la marée basse pour cueillir,
de la mer, les fruits les plus aimés.
Le goût de ton sexe me manque, et sa
respiration, son chuchotis et ses
silences, ce dialogue qui retardait
le jour, les draps enturbannés, la vapeur
de la douche ou, plus simplement,
la surprise du jour et son café brûlant.