mercredi 1 avril 2020

Ta main

Ta main est fine,
que je ne caresse pas,
elle virevolte,
entre mes doigts.

C'est un oiseau blanc,
dans mes nuits noires,
un souffle si familier
à mes paupières.

Tu dors déjà,
et sur ton drap,
sage elle repose,
ignorant de mes lèvres,

le désir sucré. Ta main
m'attend, cette coquette,
qui ferme les yeux,
pour que je la guette.