Mais que sont les mers et les océans
à l'heure où les visages se replient ?
Je m'interroge et c'est toi que je cherche
dans la nuit où nulle étoile ne luit.
Silence des points chauds, volets tirés.
Seul le sable froid court les caniveaux,
rappelant les longs devis des soirées
et les odeurs entêtantes de juin.
Pourtant la vie est sur chaque visage
que l'on croise tôt ou que l'on imagine
et le soir les conversations scintillent
sur les balcons ou de petits écrans.
Mais qu'en sera-t-il dans quelques semaines,
quand nos pas longeront la rive étroite,
et que les rires se libéreront ?
Je ne sais, je me retiens et j'espère.