à L. R.
Marcel s'en est allé,cette nuit.
Tu es sans voix. Sa voix, c'est
tout ce que j'avais, sous la tienne.
Marcel s'en est allé, il n'a fui.
Un autre printemps l'attend, plus
tard, en automne ou en hiver,
à Paris ou à Barcelone. Tu y parleras,
je t'écouterai. Et sous tes mots choisis,
c'est sa voix que j'entendrai. Renouvelée.